Cuisiner japonais maison

Manger japonais, c’est devenu une mode. Il y a 5 ans, beaucoup n’avaient jamais entendu parler de ça – moi la première. Et puis les Sushis Shop et autres Matsuri ont fleurit en France, où manger des sushis est devenu totalement IN. J’avoue avoir moi-même cédé. Faut dire que ça me fait une occasion de manger du riz (oui voilà, j’avoue, le riz, j’aime pas ça, ne me demandez pas pourquoi). Et puis le poisson, même cru, c’est bon – alors que beaucoup de gens trouvent ça dégoûtant… Je cherche encore pourquoi…

Bref, on ne va pas épiloguer, revenons-en au titre. Tout le monde se figure que les sushis, c’est long et compliqué à préparer. Que nenni, je vous arrête tout de suite.

Il n’en est rien.

Bon ok ça nécessite un peu de préparation mais quand on a l’habitude de cuisiner, ce n’est pas pire qu’autre chose. Tout est une question d’organisation.

Voyez plutôt.

Déjà, il faut commencer en ayant le bon matériel. Ce qui est un peu la base dans la cuisine. Il vous faut donc du riz rond, spécial sushis (qui va terriblement coller).

Prenez la quantité voulue. Le riz se garde facilement pour le lendemain donc personnellement, j’en fais toujours un peu plus. Bref, prenez ce que vous voulez.  Une fois que vous avez la quantité, versez tout ça dans un saladier et « lavez » le riz. En théorie jusqu’à ce que l’eau dans laquelle vous le mettez ne devienne plus blanche – on enlève l’excès d’amidon. Je me contente de deux fois – ma patience ayant des limites.

Ensuite, versez le verre de riz dans une casserole. Versez-y également une fois et demie la quantité d’eau froide.

Mettez la température au maximum et remuant légèrement (de sorte à ne pas « casser » les grains de riz).

Lorsque l’eau bout, comptez 3 minutes puis baissez la température (simple quand on cuisine au gaz, à anticiper quand on a de l’électrique) et couvrez pour continuer la cuisson, jusqu’à absorption totale de l’eau restante… Pensez tout de même à goûter de temps en temps. Le riz ne doit surtout pas être trop mou. Il faut qu’il soit légèrement ferme pour être parfait. Il faudra entre 10 et 20 min une fois la casserole couverte pour que le riz soit cuit – d’où l’utilité de goûter…

Lorsque le riz est cuit, placez le dans un saladier. Si du riz est collé au fond, surtout ne le grattez pas pour le mettre dans le saladier, il sera abîmé et beaucoup moins bon. Mieux vaut le jeter. Si vous vous y êtes pris un peu tard, pour faire refroidir le riz, technique du bain marie dans l’évier – on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a. Le frigo n’est PAS une bonne idée – on ne met jamais au frigo quelque chose qui est encore chaud.

(bravo la mise au point sur le saladier)

Tant que le riz est encore chaud, il est temps de l’assaisonner. Avec le vinaigre qui lui donnera sa saveur si particulière – que j’adore, donc j’abuse un peu du vinaigre personnellement. Alors allez y doucement, brassez le riz (toujours délicatement pour ne toujours pas casser les grains) et goûtez, c’est le meilleur moyen d’avoir ce qui vous convient.

Voilà, ce n’est pas plus compliqué que ça pour préparer le riz à sushis. Merci mille fois à Lies, qui m’a tout appris. Parce qu’à une période je me faisais livrer des sushis jusqu’à 3 fois par semaines chez moi. Et puis ce n’est pas vraiment donné. J’ai donc voulu apprendre à les préparer moi-même, Lies m’a donc appris chacune des étapes et m’a acheté le matos nécessaire.

Sinon, vous vous demandez peut-être pourquoi il y a « version feignasse » dans le titre. J’y viens. Une fois le riz préparé donc, on peut s’atteler à la préparation de ce qui va l’accompagner. En ce qui me concerne, saumon/concombre et avocat/tuna. Pour le saumon et le concombre, pas besoin de vous faire un dessin. Prenez un pavé de saumon frais (un peu comme ici), faites de petits cubes, même chose pour le concombre. Pour le tuna, mélangez du thon cuit en boîte à de la mayonnaise jusqu’à obtenir un mélange qui vous convienne au niveau goût et découpez des morceaux d’avocat.

A ce stade, la suite logique est de rouler les sushis pour qu’ils deviennent… bah des sushis quoi. C’est là que vous me perdez. Les sushis, c’est pour faire joli. D’ailleurs, il ne faut pas couper le poisson et les légumes en petits cubes mais en lamelles (plus pratique). N’étant pas d’un naturel à me prendre la tête, ce qui compte pour moi, c’est le goût. Pas la forme de mes aliments. Donc en général, je prépare tout, je rempli un bol de riz et un bol de tuna/avocat puis un autre de saumon/concombre et le tour est joué. Moins long, moins prise de tête, même résultat.

Et sinon, vous pouvez toujours jeter un œil par ici, parce qu’elle est beaucoup moins feignasse que moi.

Et bon appétit.