Le premier jour à New-York
.
Pour l’épisode 1, c’est ici.
Pour l’épisode 2, c’est par là.
.
S’adapter en milieu hostile.
Première nuit à New-york et premier réveil, du coup. La nuit a été courte, j’ouvre grand les yeux à 7h du mat’, heure locale. Et là, grosse, GROSSE surprise. Je suis fraîche. Bon fraîche « j’ai fait 8h d’avion la veille » mais fraîche ! Moi qui pensais que j’allais morfler avec le décalage horaire !! Je me lève avec un entrain incroyable et là, je me rends compte qu’en fait, sur 4, je suis la seule à bien vivre le décalage horaire. Les autres sont dans le mal et ça se voit. Tant pis, pas question de traîner, on a un programme ! En même temps, 4 à passer par la case salle de bain dont 3 femmes, fallait pas non plus s’attendre à être prêts en 10 min. Pour ceux qui ont lu mon planning (que je vous remets ici), le lundi matin aurait du être dédié à découvrir notre quartier… Sauf que déjà, mon père (que j’adore, je le précise parce que ce n’est pas ce qui va le plus transparaître dans la suite de l’histoire) « n’avait pas envie ». Bon, très bien. Pas grave, j’suis flexible (non), je m’adapte. On remplace la journée par une autre dans le planning. Oui parce que dans mon organisation, j’avais groupé des activités par secteur géographique, donc c’était quand même important – à mon sens – de se référer au programme. Du coup, on a switché le programme du mardi au lundi. A peu près. Donc, direction le Museum d’Histoire Naturelle (et notre première descente dans le métro New-Yorkais – climatisé, spacieux, PROPRE (la rame de métro en elle-même parce que les quais, bah c’est un métro quoi)).
.
Le brachiosaure de l’entrée du Musée.
.
Le Museum of Natural History.
On arrive au Museum sans trop de mal (sans se perdre quoi), on fait la queue, on s’acquitte des 27$ par tête de droits d’entrée de hop, on rentre dans ce musée gigantesque (et très très visité, on ne se marchait pas dessus mais c’était facile de se perdre entre nous). Pour voir le site du Musée, c’est ici. Bon, je ne vous cache pas que ce qui me plaisait le plus, c’était LES DINOS mais les expos sont toutes très chouettes. On a du passer au moins 3h (4h ?) à déambuler dans les différents étages et dans les différentes salles (et à slalomer entre les autres touristes) Perso, j’ai adoré le musée (et pas seulement pour les dinos – Hall of Ornithischian Dinosaurs, mais aussi pour les jolies mises en scènes du Hall of North American Mammals) et je ne regrette pas du tout de l’avoir fait. Mes pieds m’en ont pas mal voulu, j’aurais vraiment du emmener un podomètre parce que rien que sur cette première matinée, on en a fait des pas ! J’en ai profité au passage pour visiter la boutique du Musée et ramener une peluche tritri, faute de pouvoir ramener un squelette (entier,). Oh et j’avais trouvé des bonbons Haribo en forme de dinos. J’attends qu’ils arrivent en France (on peut rêver).
.
Un tritri ♥
.
Merci le mode panoramique, c’est de toute beauté.
.
.
.
.
Désolé pour la qualité photo, c’est un snap que j’avais pris une fois rentrée à l’appart’. Et oui, fatigue.
.
Le premier resto.
Et si vous n’avez pas la référence pour 26, c’est que vous n’avez jamais regardé Dinotopia ! Bref, on a fini par sortir du Musée sur le coup de 13h et clairement, on avait faim. J’avais repéré sur Yelp un spot où manger non loin du Musée et plutôt bien noté, c’est donc là bas que nous nous sommes dirigés : Sarabeth’s West. Pour une première expérience de repas dans un resto New-yorkais, ça nous a tout de suite annoncé la couleur : « bien » manger, c’est cher. Mais on y reviendra. Je ne vous cache pas que NYC, c’était il y a plus d’un an et que pour moi, les souvenirs de ce premier repas sont un peu loin, mais si je ne me trompe pas, la carte du resto était assez obscure et je me suis retrouvée à prendre un truc qui sonnait très bien à l’écrit et qui s’est révélé être un peu moins attrayant : un sandwich dans une assiette. Bon. C’est fait maison, certes, mais ça reste du sandwich. Je ne me rappelle d’ailleurs que de ça, le reste du repas n’ayant pas du vraiment relever le niveau. Pourtant, les photos sur Yelp était prometteuses. Je ne vous cache pas que l’endroit ne m’a pas non plus laissé un souvenir impérissable, j’ai trouvé ça très guindé et puis cette manie de mettre la clim’ à fond, manger en grelotant, merci mais non merci. Oh et puis n’oubliez pas qu’aux USA, il vaut « tipser » partout. A 4, ça nous est revenu assez cher (près de 150$ avec les tips) pour un repas finalement moyen – et ça annonçait surtout un budget colossal en bouffe si on continuait comme ça (environ 50$ par jours par personnes x 9 jours, ouais, ça fait beaucoup).
.
Mon plat chez Sarabeth’s.
.
Le graal du cookie.
Dans mes adresses dans le quartier, j’avais noté Levain’s Bakery. Si vous visitez la fiche Yelp de l’endroit, vous allez tomber sur beaucoup, beaucoup d’avis en Français. Et vous verrez que l’endroit décroche fièrement 4,5 étoiles sur 5 avec plus de 3100 avis !! Je ne tarirais pas d’éloges non plus, c’était simplement un des meilleurs cookies que j’ai pu manger. Alors attention, l’endroit passe inaperçu, la devanture est toute discrète et la boutique est en réalité en contre-bas de la rue (comme vous pouvez le voir sur cette photo et oui, c’est juste en dessous d’un « institut » d’épilation.). Ne voulant surtout pas louper cette expérience culinaire prometteuse, nous sommes descendues (avec Ornella) dans cette minuscule boutique et avons opté pour 3 cookies, de mémoire deux classiques « chocolate chip » et un tout chocolat. Le tout pour 12$. Croyez-moi, ça les valait. Nous avons attendu de rentrer pour les manger, nous les avons partagés parce qu’ils sont ENORMES. Regardez la taille de ma main à côté. Et ils sont juste comme j’aime, croustillants dehors et moelleux/fondants/limite pas cuits au milieu. Merde, rien que d’y repenser j’ai l’eau à la bouche.
.
Le programme de l’après-midi aurait du consister à découvrir Central Park. C’était sans compter sur la météo (on a alterné entre pluie et très beau temps pendant le séjour, ce jour là, c’était pluie…) et le fait que clairement, on en avait plein les pattes. Oui, déjà. Ce qu’on ne savait pas, c’était que cette journée n’était qu’un avant goût de ce qu’on allait vivre pendant le reste du séjour (notamment en terme de kilomètres parcourus)…
.
Mais ça, on y reviendra dans le prochain épisode !
Répondre